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cécile duflot - Page 4

  • VANVES EN CAMPAGNE : LES TETES DE LISTES FACE AU GRAND PARIS !

    Nous continuons le dossier consacré au projet du Grand Paris en vous présentant le projet Pécresse remis en selle par le président de la République, les réactions et propositions des autres têtes de listes qui prennent appui sur ce théme pour faire entendre leur différence, sachant que PS-PC-Verts qui ont gouverné la Région entre 2004 et 2010 ont procédé à la révision du Schéma Directeur de notre Région (SDRIF) et défendent ses préconisations face au projet du Grand Paris de la majorité présidentielle. Comme l’expliquait récemment Philippe Kaltenbach, tête de liste PS dans les Hauts de Seine : « Notre objectif est un développement équilibré de l’Ile de France comme le prévoit le SDRIF avec plus de logements à l’ouest, et plus d’emplois à l’Est. 2 visions, 2 logiques s’affrontent entre le Grand Paris et le SDRIF. Avec les élections, le débat sera tranché par les citoyens ».

     

    LE PLAN PECRESSE POUR LE GRAND PARIS

    Valérie Pécresse (UMP)  est finalement la seule à défendre le projet de loi du Grand Paris face aux autres. Elle présentait son plan pour le Grand Paris voulu par Nicolas Sarkozy : « Le Grand Paris est au cœur de notre projet. Il est un projet visionnaire et nécessaire que n’a pas eu Jean Paul Huchon depuis 12 ans. Ce n’est pas un hasard si la gauche concentre ses attaques contre le Grand Paris, en critiquant notamment le Grand Huit » a-t-elle expliqué en le présentant :  c'est « un million d'emplois à créer en dix ans partout en IDF, une toile d'araignée des transports banlieue-banlieue  - avec 22 projets - reliée à un métro automatique en forme de double boucle, 11 territoires stratégiques répartis partout en IdF, afin de rééquilibrer le développement économique régional en faveur de l'Est, 7 grands pôles universitaires, la préservation des espaces naturels et agricoles contre l'étalement urbain, surmonter la barrière artificielle du périphérique pour offrir à chaque Francilien la même qualité de vie et les mêmes opportunités ».

     

    TOUS CONTRE LE GRAND PARIS DU PS AU NPA

     

    AU PS : Jean Paul Huchon (PS) qualifie le projet de loi « d’autoritaire et napoléonien », « d’attentat à la démocratie », « de retour sur les acquis de la décentralisation », en dénonçant « son coût exorbitant » et son « financement hasardeux ». « Malin, le Jean-Paul. Sauf que son refus du Grand Paris semble aussi dicté par sa peur de ne plus être le chef. Le grand huit doit être gérée par une Société du Grand Paris créée ad hoc, dont la présidence semble promise à André Santini, tête de liste UMP-NC dans le 92 » constate un observateur averti de la politique en Ile de France. Mais voilà, ses co-listiers, ont  un avis moins tranché justement sur le grand « Huit » projet de métro automatique « Ce projet peut être intéressant à condition que son objectif prioritaire soit le désenclavement des territoires abandonnés et que son financement et sa gouvernance soit revus »indiquait Anne Hidalgo tête de liste PS à Paris. .

    CHEZ LES VERTS : Cécile Duflot (Europe Ecologie) le présente comme « un combat d’arrière garde », « un truc des années 70 » en disant de Christian Blanc qu’il éprouve «la nostalgie de l’époque où il avait des sous-pulls et des vestes cintrées». Dans son collimateur : Le Grand Huit. « Ce projet est fondé sur une vision économique dépassée, qui n’a pas pris la mesure des changements environnementaux. Il relie les pôles d’emploi entre eux sans penser les trajets domicile-travail ».  

    AU FRONT DE GAUCHE : « Ce qui frappe, c'est le contraste saisissant entre les grands mots du président de la République et la réalité de ses projets pour la région. D'un côté, les grands principes, de l'autre une réalité brutale: le seul projet concret de Nicolas Sarkozy, c'est le Grand Huit, ce métro « Classe affaire », conçu pour les hommes d'affaires et les actionnaires du CAC 40 » explique Pierre Laurent, sa tête de liste. « Son Grand Paris, c'est le Paris des grands et le mépris des petits » fait-il valoir, estimant que les Franciliens « souhaitent qu'on s'attaque enfin aux inégalités qui gangrènent notre territoire ». Le Front de gauche veut « faire de l'égalité le moteur du développement de notre région. Il est donc nécessaire de sortir de cette logique de développement des « pôles » et « essentiel de rééquilibrer notre territoire afin qu'il soit à taille humaine » conclut-il, se prononçant pour une « métropole solidaire, écologique et citoyenne ».

    AU MODEM : Alain Dolium pense que ce projet « tel qu’imposé par le gouvernement affectera durablement les finances de la Région sans pour autant améliorer la qualité de vie des franciliens » et qu’il vaut mieux affecter les milliards prévus au développement économique et aux transports.

    CHEZ LES EXTREMES :

    Olivier Besancenot (NPA) pense « qu’il faut mener ce débat qui touche à de véritables choix de société », mais qui « reléve pour le moment d’un avenir lointain ou de l’utopie ». Pour lui « asseoir le statut de ville monde de Paris », » c’est faire de Paris et sa Région un jardin pour les firmes transnationales »

    Le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan, leader de Debout la République, dénonce l’absurdité du Grand Paris tout comme Christine Arnautu (FN).

  • VANVES EN CAMPAGNE REGIONALE : LE LOGEMENT AU CŒUR DU DEBAT

    Le logement est l’une des questions cruciales et récurrentes des Régionales qui traverse toutes les strates locales comme ce fut le cas cette semaine : Au Conseil Municipal de Vanves de Mercredi dernie, par exemple,  où Guy Janvier est revenu sur le sujet à l’occasion du débat sur les orientations budgétaires – sur lequel nous reviendrons demain – en s’étonnant du faible chiffre de relogement de 60 à Vanves en 2009 et en reparlant du cas ses deux familles dont une seule a été pour l’instant relogé, et l’autre devait l’être au moment des fêtes et « qui vit, à bientôt 4 personnes, dans un studio de 14 m2 à la limite de l'insalubrité et à qui l'on refuse depuis des mois d'avoir un logement digne de ce nom. J'ose répéter qu'il y a là maltraitance à enfants »a-t-il expliqué devant le conseil municipal comme sur son blog. « Si vous entendiez offrir un logement social pour ces deux familles comme cadeau de Noël, vous auriez pu vous y prendre autrement ! » lui a répliqué Marie Anne Sorensen, maire adjoint (Logement) en indiquant que cette famille aurait refusé l’agrandissement de son logement et que l’on entame une procédure DALO.

     

    La publication, lundi dernier, du rapport de la Fondation Abbé Pierre pointant l’aggravation des inégalités dûe à la crise du logement a suscité de nombreuses réactions, notamment, aprés la proposition de Benoist Apparu, secrétaire d’Etat au logement de racheter par l’Etat les logements vacants en IDF – 3000 en 2010 – en partenariat avec les organismes HLM où le manque de foncier pénalise la construction,  au lieu d’utiliser la réquisition : « Ce rachat de 3.000 logements vacants en IDF sera le premier test pour voir si cette solution marche avant de la déployer sur les autres régions » a souligné le ministre. 

    Du coup à gauche,  tant le PS que les Verts considéraient que le ministre avait fait preuve d'opportunisme : «  Quel crédit accorder à une déclaration à l'opposé des choix idéologiques et financiers du gouvernement.  Depuis 2007, la boussole gouvernementale, c'est le slogan présidentiel « La France des Propriétaires » (PS). Et de dénoncer  la priorité donnée à l'accession à la propriété, la spéculation fiscale via l'investissement locatif (dispositif Scellier), ou encore la vente du parc HLM par les bailleurs sociaux, le désengagement de la construction de logements sociaux., la baisse des aides à la pierre qui vont disparaître en 2012.

     

    Jean Paul Huchon  tête de liste PS propose de créer un « grand établissement public du logement qui serait un peu comme le Stif (Syndicat des transports d'Ile-de-France) dans le domaine des transports » : « presque 300 maires ne respectent pas la loi SRU (qui impose un quota de 20% de logements sociaux aux communes de plus de 3.500 habitants). Il faut quintupler les sanctions ». Cécile Duflot, tête de liste Europe Ecologie fait la même proposition en parlant d’une Autorité Organisatrice du Logement sur le modèle du STIF en rappelant ses objectifs : Zéro logement vacant en Ile-de-France (on en compte près de 300.000 aujourd'hui) et doublement du budget régional consacré au logement pour  construire 100.000 constructions nouvelles, 50.0000 acquisition-rénovations et 200.000 rénovations.  Le chef de file MoDem Alain Dolium, se  prononce pour la création d'un « véritable gendarme du logement » 

     

    Curieusement dans le même temps, un communiqué de la Préfecture de Région parlait de « nouvelle année record en 2009 » pour les logements locatifs sociaux financés en IDF : 36 323 logements  (+14%) alors que les objectifs de réalisation cumulés du plan  de cohésion social (2005-09) et du droit au logement social avaient été fixés à 28 500. Ils se répartissent en 5 463 logements très sociaux (PLAI), 9 825 PLUS et 12 335 PLS. 57%, soit 16 000 constituent de futures constructions neuves, le reste correspondant à des opérations d’acquisition-amélioration.

  • VANVES EN CAMPAGNE REGIONALE : DES VERTS COAL ET ZEN

    Vanves au Quotidien continue aujourd’hui à vous présenter les programmes de nos candidats aux Régionales dans la mesure où les grands médias s’intéressent aux petites phrases et que les blogs politiques vanvéens ont un métro de retard sur les programmes ou projets qu’ils devraient défendre au lieu de continuer à parler des bilans. C’était au tour des Verts de présenter hier leur projet après le PS Lundi qui nous intéresse tous puisque les vanvéens comme les franciliens auront à choisir ls 14 e 21 Mars prochain.

     

    LES 140 PROPOSITIONS ET 12 MESURES URGENTES DES VERTS

     

    Marc Lipinski, notre vice président vanvéen, était hier matin au Grand Palais pour la présentation à la presse du projet de la liste Europe Ecologie pour les élections régionales, ou plutôt du « contrat écologiste pour l’IDF ». Il comprend 140 propositions déraillées dans un document de 68 pages et 12 à lancer dans les 12 premiers mois de la mandature :

    - Organiser dés le printemps 2010 les conférences de l’emploi par filières « afin de protéger les salariés, créer des emplois, écologiser les activités ».

    - Mettre en place la nouvelle tarification des transports collectif avec le Pass Vert à 65 € unique pour toute l’IDF, le ticket à 1 € le week-end, et la gratuité pour les enfants de moins de 6 ans.

    - Rénover et réhabiliter à basse consommation 50 000 logements pour lutter contre la précarité et financer 25 000 logements sociaux. 

    - Recruter des médiateurs régionaux (3000) de la tranquillité publique dans les transports en commun et les lycées afin  de « remettre de l’humain au cœur de la société » et non « des caméras de vidéosurveillance  dans nos villes et quartiers ».

    - Augmenter la place de l’agriculture biologique dans les restaurants scolaires d’IDF.

    - Ouvrir le « Chéque Santé Jeunes » pour les moins de 25 ans.

    - Créer IDF Nouvelles, le service public des énergies renouvelables qui prendra en charge les travaux de rénovation  et soutiendra les initiatives collectives citoyennes et des collectivités locales.

    - Lancer l’ouverture des premières Fabriques de la culture qui seront de « véritables pépinières pour favoriser l’apparition et le développement de lieux de création et de diffusion ».

    - Ouvrir le droit d’initiative citoyenne pour permettre à chacun d’imaginer une politique régional. Initier le plan « objectif autonomie et solidarité pour le grand âge ».

    - Lancer un grand emprunt mutualisé des régions de France dont l’IDF sera chef de file pour lever 200 000 E.

    Cécile Duflot, tête de liste (Verts) a insisté sur les deux grands objectifs du rassemblement qui sont tout d’abord la modernisation écologique de l'ensemble des activités productives et de services, et la création immédiate d’emplois (170 000) socialement utiles et non délocalisables, durables dont  100.000 grâce à la rénovation/isolation à basse consommation des logements et le développement des transports collectifs, 40.000 dans le secteur de l'écologie sociale et solidaire et 30.000 dans l'industrie (nouvelles énergies, éco-matériaux).  Elle souhaite donner une nouvelle impulsion au secteur de l’économie solidaire et sociale.   Ensuite le « paquet climat énergie », dont l'objectif affiché est de  rénover 200.000 logements pour « lutter contre la précarité énergétique », avec un plan d’action méthane pour récupérer ce gaz à effet de serre, des lycées à énergie positive, un objectif de 100 000 m2 de capteurs solaires. Enfin, les transports où il faut améliorer les liaisons de banlieue à banlieue avec la création de 60 lignes de bus transversales pour compléter le maillage actuel, mais aussi  les déplacements avec un chéque Vélo de 150 E pour les lycéens et apprentis 

     « Nous avons pris beaucoup d’attention pour faire ce projet. Ce ne sont ni les sondages, ni les prévisions de tel ou tel qui feront la décision, car il faut mener la bataille politique avec un projet et non une couleur » a répondu Cécile Duflot lorsque les journalistes lui ont demandé si en Mars il y aurait une carte hexagonale rose avec un gros point vert en Ile de France. « Si nous déclarons qu’il y a des potentialités dans 3 régions, cela repose pas uniquement sur des sondages. Ce n’est pas la méthode coué, mais la coal attitude ».